Au programme de cette exposition, dix artistes (dont un collectif) venus de France et d’Europe, invitent le public à explorer la lumière sous toutes ses formes, chacun proposant une diversité d’approches autour de la lumière et de la couleur, au croisement de la technologie, de la matière et de la mémoire. 

• Florian Görlitz (Mechanical magic, 2025) ouvre le parcours avec une sculpture cinétique lumineuse qui interroge la perception et le rapport entre mouvement réel et illusion, entre ce que l’œil voit et ce que le cerveau recompose.
• Sophia El Mokhtar (Mur de tissus, 2014-2025) déploie une cascade collective de tissus colorés, au croisement entre création contemporaine, œuvre participative et références à l’histoire textile locale.
• Yoann Ximenes (Mantras, 2012, 2025) fait du sonore une matière visuelle, en créant des sculptures à partir de transcriptions de discours historiques, dans le but de révéler des « empreintes sonores » et leur portée symbolique.
• Junior Fritz Jacquet (Résilience, 2025) ait renaître la lumière au creux de grandes fleurs de papier, pour symboliser la résilience du vivant, face à un moment tragique de l’histoire de Carcassonne.
• Le Collectif Scale (Ammonite, 2017) propose une expérience spectaculaire, où la lumière, organisée dans une installation immobile, devient un mouvement pur dialoguant avec une composition sonore immersive ;
• Naomi Maury (Exoskeletlight, 2023) propose un écosystème hybride fictif, où le vivant rencontre la technologie. La lumière devient alors une énergie vitale, et invite à un état contemplatif, presque méditatif.
• Nicolas Grospierre (The library, 2006) interroge la mémoire collective et l’architecture de la connaissance, à travers une installation photographique, lumineuse et participative, où la lumière se définit comme un enregistrement du temps.
• Colin Hollidge (Aisthetikos : Beyond the Visible, 2025) révèle, par le jeu des contrastes lumineux et des couleurs saturées, les énergies qui traversent la ville et nos perceptions. La lumière agit ici comme une force révélatrice des liens et des flux invisibles.
• Claude Como (Par-delà les murailles, 2025) célèbre la vitalité du geste et du corps, ainsi que la densité du monde, en plongeant le visiteur dans une expérience sensible, où la couleur n’est plus seulement lumière, mais devient texture, chaleur et mouvement.
• Thomas Antoine Pénanguer (Sans titre (Ballons, 2025)), clôture le parcours avec une installation vidéo-poétique, où la lumière dans son état le plus précaire, invite le spectateur à ressentir la fragilité du mouvement et de la mémoire.

Parallèllement à l’exposition d’hiver, le Centre d’art contemporain inaugurera à compter du 4 décembre prochain, une exposition monumentale, installée non pas dans une des salles d’exposition... mais sur le toit des locaux de l’ancienne Banque de France. 

Actuellement en cours de réalisation par l’artiste plasticien Stéphane Parain, l’œuvre intitulée « Bloom » propose de figer dans l’espace, l’instant fragile et puissant d’une explosion de couleurs. Inspirée notamment par la fête des couleurs en Inde, la sculpture traduit à la fois l’énergie vitale, l’élan collectif et la joie partagée.